Le président est l’invité exceptionnel de Jean-Pierre Pernaut, ce jeudi 12 avril. Emmanuel Macron a commencé par évoquer la crise en Syrie. Il a ensuite parlé de l’école, des impôts ainsi que de la gréve SNCF...
L’un des sujets abordés par Emmanuel Macron lors de son interview avec Jean-Pierre Pernaut porte sur la crise en Syrie. Le président a commencé par confirmer que des armes chimiques y ont été utilisées ces derniers jours. A ce sujet, il a souligné qu’"au moins du chlore a été utilisé, par le régime de Bachar al-Assad".
Toujours à propos de la situation en Syrie, le président a également annoncé que "ce que nous faisons et serons amené à faire en Syrie, c’est d’assurer au maximum la stabilité dans la région". Il a aussi ajouté : "Nous ne laisserons pas des régimes qui se croient tout permis agir".
Le chef d’Etat a aussi indiqué être en relation avec Donald Trump en soulignant que "tous les jours depuis le début de semaine, nos équipes travaillent étroitement".
Lors de son interview avec Jean-Pierre Pernaut, Emmanuel Macron a aussi évoqué l’école. A ce propos, le président a déclaré : "moins d’élèves par classe en CP et CE1 : c’est la justice. Ca c’est social". Il a également ajouté : "Je m’engage avec cette réforme que tous les enfants en CM2 sachent lire, écrire et bien se comporter".
En ce qui concerne la suppression de l’ISF, le chef d’Etat a indiqué : "On l’a réduit mais à juste tire. Si l’argent est réinvesti dans l’économie, les start-up, je ne veux pas qu’ils payent de impôts".
Concernant la grève SNCF, Emmanuel Macron a expliqué la nécessité d’aller au bout de cette réforme du rail. Il a, en effet, déclaré : ‘Cela fait vingt ans que notre pays dit que nous devons ouvrir à la concurrence. On a besoin d’un chemin de fer français fort’.
Emmanuel Macron a aussi tenu à indiquer respecter les syndicats, ’ils ont leur place dans le dialogue social’ a-t-il souligné. Le président a tenu à rassurer les syndicats en déclarant : "Je leur dis juste, n’ayez pas de craintes illégitimes. La SNCF restera 100% publique, ce sera dans la loi ; et les cheminots garderont leur statut". Il a aussi appelé au calme en leur disant les avoir entendus.
Dans le cas des hôpitaux, Emmanuel Macron a déclaré vouloir rendre "hommage à tous les personnels soignants. (...) Nous leur devons quelque chose dans la société".
Le président a aussi évoqué la colère des retraites par rapport la hausse de la CSG. Il a tenu à leur dire merci en lançant : "Je leur ai demandé un effort, à une partie d’entre elle. Je leur dis merci". En parallèle, il a rappelé que pour les retraités modestes "nous n’avons pas augmenté leur CSG".
Au sujet de la fermeture de moquées, le président a tenu à préciser qu’elles ont été fermées à partir du moment où des ‘gens ne respectent pas les lois de la République’. Ce fut le cas pour des mosquées à Sartrouville, Aix et Marseille. Le chef d’Etat a aussi tenu à préciser que : ‘L’islam radical, l’islamisme ce n’est pas l’islam, ce n’est pas tous les musulman mais c’est un problème’. Le problème dans notre pays, a-t-il expliqué, c’est de ‘confondre avec tous nos concitoyens qui croient en l’islam. (...)’.
Emmanuel Macron a aussi abordé la question de l’isolement des campagnes. Il a précisé que "c’est plus compliqué que la caricature entre les villes et les champs". Il a notamment déclaré qu’il n’existe par de fracture entre France des villes et des champs.
Au sujet de la vitesse limitée à 80km/h, le président a fait remarquer que : "Les Français, ça les ennuie toujours qu’on régule la route". Dans la foulée, il a rappelé que dès le "1er juillet, pour deux ans, on va limiter sur ces routes à 80km/h". Pour expliquer ce choix, il a déclaré : "On peut dire que c’est une mesure technocratique, mais vous irez expliquer aux familles des victimes qu’elle n’était pas utile".
Source : lci.fr