Aquarius : un "silence extrêmement coupable du président Macron" estiment les députés PCF

LINFO.RE – créé le 12.06.2018 à 19h12 – La rédaction

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Des élus du Parti communiste français (PCF) ont réagi violemment à l’inaction du gouvernement et du chef d’Etat français face à l’affaire du navire avec plusieurs centaines de migrants à bord.

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"Silence extrêmement coupable du gouvernement et du président Macron"

Face au cas du bateau Aquarius bloqué en Méditerranée avec 629 migrants à son bord, l’exécutif français n’a pas réagi durant le week-end. En réaction à cette inaction, les députés communistes ont dénoncé, mardi, le "silence extrêmement coupable du gouvernement et du président Macron".

Lors d’un point de presse, Elsa Faucillon, porte – parole du PCF, a rapporté "l’indignation et la colère" du parti ainsi que son "envie de hurler face à ce qui se passe". Certes, le gouvernement a essayé d’être compatissant mais "ça tourne au ridicule quand la communication est si éloignée des actes", a-t-elle aussi ajouté.

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Détails sur cette affaire

Pour rappel, Italie et Malte ont refusé que le navire rempli de migrants, appartenant à l’ONG SOS Méditerranée, rentre dans leurs ports. Au final, ce fut l’Espagne qui a accepté, lundi, de les accueillir.

Chi evoca ebrei e nazismo è un mascalzone al soldo di chi persegue sporchi fini geopolitici, o un invasato che chiude gli occhi di fronte all’evidenza di un’Italia lasciata sola e sotto ricatto. Il traffico di esseri umani va fermato, non subito o incentivato. Bravo Salvini. #aquarius

Une publication partagée par Carmelo Abbate (@carmelo_abbate_) le

10 Juin 2018 à 11 :18 PDT

Mme Faucillon a aussi tenu à indiquer que "l’Union européenne laisse le soin à une ONG de faire ce travail". Un sauvetage de migrants qui devait pourtant être assuré par Frontex, l’agence européenne des frontières, a-t-elle poursuivi.

Réaction d’Emmanuel Macron

Par le biais du porte-parole de l’Elysée, Benjamin Griveaux, le président a dénoncé le "cynisme" et "l’irresponsabilité" de l’Italie, qui n’a pas accepté d’accueillir le navire. Le chef d’Etat aurait aussi fait allusion au "droit maritime" en rappelant "qu’en cas de détresse ce soit la côte la plus proche qui assume la responsabilité de l’accueil".