Le ministre de l’Intérieur s’est dit favorable à un service national universel obligatoire. Gérard Collomb se positionne ainsi sur la même ligne que le président Emmanuel Macron.
Promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, le "service national universel" suscite de nombreux doutes quant à sa faisabilité. Outre son coût, le "caractère obligatoire" de ce dispositif divise. Invité dans Questions politiques sur FranceInter/Francetvinfo/Le Monde ce dimanche, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a expliqué que le service national universel serait "bien sûr" obligatoire.
"Le président de la République (...) a une qualité, c’est la persévérance dans les idées. Aujourd’hui, on est en train de réfléchir sur la forme que cela pourrait prendre mais il a encore réaffirmé récemment qu’il voulait faire ce genre de service obligatoire", a déclaré Gérard Collomb. "Ce n’est plus le service d’un an qu’on connaissait par le passé, c’est quelques semaines, un mois mais au moins on se retrouve ensemble, il y a un brassage social", a-t-il ajouté.
Pourtant sa collègue des Armées, Florence Parly, chargée du dossier a avancé vendredi que ce dispositif, appelé à être expérimenté en 2019, ne le serait probablement pas. "Ce sera un service qui probablement n’aura pas un caractère obligatoire, au sens où les gendarmes viendraient rechercher le réfractaire, mais ce sera un service qu’on cherchera à rendre attractif pour les jeunes".