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Le secrétaire d’État en charge des Relations avec le Parlement a recadré Marlène Schiappa par rapport à sa réaction dans le cadre de l’affaire Daval. D’après lui, "un ministre n’a pas à commenter une affaire judiciaire".
Christophe Castaner, délégué général de LREM et ministre des Relations avec le Parlement, a affirmé aujourd’hui qu’"un ministre n’a pas à commenter une affaire judiciaire", après l’intrusion de Marlène Schiappa dans l’affaire du meurtre d’Alexia Daval. Sur France Inter, Christophe Castaner a réaffirmé la neutralité des membres du gouvernement dans ce genre de situation. Toutefois, il n’a pas tenu à s’élaguer sur le fait que la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes avait "fait une erreur" ou pas.
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Pour rappel, Marlène Schiappa s’est emportée sur Twitter et au micro de RTL par rapport à l’affaire de meurtre d’Alexia Daval, assassinée en Haute-Saône. Alors que la défense du mari de la victime semblait solide, la secrétaire d’État à l’Égalité hommes-femmes a demandé à ce que la justice "arrête de trouver des excuses" aux féminicides. "Je ne rentre pas dans cette affaire judiciaire, je lutte contre la banalisation des violences conjugales : ça suffit !", a tweeté Marlène Schiappa. Sur le même ton, la ministre a spécifié que rien ne pouvait excuser les mauvais coups qu’une femme devait subir dans son foyer. Elle pointe notamment du doigt le terme drame passionnel qui reviendrait à légitimer ce genre de meurtre.
Source : Europe 1, Le Figaro
« Je ne rentre pas dans cette affaire judiciaire, je lutte contre la banalisation des violences conjugales : ça suffit ! Les médias ont une responsabilité. Rien ne justifie, n’excuse que l’on frappe, tue sa femme ! Rien ! » https://t.co/FUj1wEkmT6
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 31 janvier 2018
« Alexia avait une personnalité écrasante »
Pour tous ceux qui demandent un exemple de « victim-blaming » dans le récit, en voici. #féminicides
Cc @MESNIERThomas @laurossignol @RixainMP @G_GouffierCha @titiou @AssiaBenziane pic.twitter.com/fpQxEbotZ0— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 30 janvier 2018
