Le président des Républicains Laurent Wauquiez a imposé les 35 heures dans sa région. Dans une interview au Figaro à paraître jeudi, il s’est confié sur sa conception de la fonction publique, une occasion pour lui de parler des réformes voulues par le chef de l’Etat.
Dans un entretien exclusif accordé au Figaro, le président des Républicains explique comment il a imposé les 35 heures dans sa région Auvergne-Rhône-Alpes. Laurent Wauquiez affirme également avoir instauré une prime de mérite. Un dispositif qu’il a pris, car il estime que les agents de la région ont beaucoup adhéré aux réformes. "Si je comprends parfaitement ces réactions, je sais aussi que lorsque les agents sentent du respect et une détermination, il est possible de changer les choses", a-t-il affirmé avant de lâcher qu’il faut surtout blâmer les élus qui ont voulu acheter leurs voix.
Pour commencer, il va baisser les dépenses de sa région de 5,9% lorsque le chef de l’Etat augmentera de 2,2% celles des ministères parisiens. Les Français verront ensuite l’addition, a souligné le patron de LR et ce sera le cas avec la hausse de la CSG.
Laurent Wauquiez soutient l’idée que les Français sont prêts au changement. Le président de LR souhaite alors défendre une autre approche de la fonction publique. Un objectif qu’il compte atteindre en passant par la reconnaissance des agents de leur travail. "D’ailleurs, c’est là l’une des principales faiblesses d’Emmanuel Macron qui s’arrête à mi-parcours dans de nombreux domaines", a-t-il déploré. Selon lui, le président de la République ne fait aucune action sur les 35 heures. Dans la foulée, le locataire de l’Elysée reporte la réforme des retraites et a augmenté la dépense publique, a détaillé le patron de LR cité par BFMTV.
Avec cette faiblesse d’Emmanuel Macron, Laurent Wauquiez souligne cette grande différence de la gestion Macron et celle de la droite.