Selon Benoit Hamon, à travers sa politique migratoire, le président "fait la chasse aux sans-papiers".
Benoît Hamon et plusieurs membres de son mouvement, Génération•s, apostrophent Emmanuel Macron sur sa politique migratoire. Pour rappel, l’ancien candidat socialiste à la dernière présidentielle a lancé ce nouveau mouvement politique. Le chef de Génération•s et des membres ont alors décidé de s’adresser au président, via le JDD, sur sa politique migratoire et la gestion de la crise des migrants. Selon eux : ‘Sous l’apparat d’une politique humaniste, le gouvernement Macron-Philippe est en train d’adopter la politique migratoire la plus répressive que notre pays a connue depuis des décennies’.
Ils ont évoqué certaines pratiques de l’exécutif concernant la gestion des crises migrants. Ils ont expliqué que l’on‘envoie les caméras filmer l’accueil de réfugiés venus légalement de Centrafrique, ’et en même temps’ on en renvoie d’autres par centaines. On fait une jolie opération médiatique autour d’une cérémonie de naturalisation, ’et en même temps’ on va chasser les sans-papiers des centres d’hébergement’. ‘En matière migratoire, même Nicolas Sarkozy n’avait pas osé’, ajoutent-ils. Ils estiment que la politique migratoire de Macron ‘bafoue les droits fondamentaux’.
Le leader de Génération•s et quelques-uns des membres du mouvement à savoir : Danielle Auroi, Guillaume Balas, Hadrien Bureau, Naïma Charaï, Pascal Cherki, Yves Contassot, Nadia El Hajjaji, Benoît Hamon, Mila Jeudy, Hella Kribi-Romdhane, Aurore Lalucq, Sandra Laugier, Charlotte Lestienne, Chloé Le Bail, Noël Mamère, Claire Monod, Michel Pouzol, Julia Paul-Zamour, Ali Rabeh, Bastien Recher, Barbara Romagnan, Roberto Romero, Pierre Serne, Laura Slimani, Pr Alfred Spira, réclament ‘une politique migratoire respectueuse des droits humains’.
Ils exigent une gestion de la crise des migrants ‘qui nécessite davantage de moyens de l’Etat pour accueillir, héberger et accompagner celles et ceux qui fuient la misère, la guerre et les conséquences du réchauffement climatique’. Par ailleurs, ils demandent ‘que davantage de personnes voient leur situation régularisée, dans la mesure où elles contribuent au quotidien à la richesse de notre pays et que, dans les faits, elles ne peuvent être expulsées : leur vie est aujourd’hui en France’.
(Source : lejdd.fr)
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