Dans un entretien télévisé diffusé sur France 2, le chef d’Etat a fait le tours des sujets qui sont au centre des actualités depuis ces dernières semaines. Il n’a pas manqué d’évoquer les réformes engagées par le gouvernement.
L’interview télévisée d’Emmanuel Macron a été diffusée ce dimanche sur France 2. Il a tenu à rassurer ceux qui ont voté pour lui ainsi que ses partisans en lançant "Sachez que je suis pleinement déterminé et à la tâche, chaque jour, chaque heure, pour faire tout ce que j’ai promis de faire". "Je fais ce que j’ai dit", a-t-il ajouté. Toutefois il a reconnu que parfois "il y a des choses qu’on explique mal. Bon. Il faut reconnaître ses erreurs" et "je les corrigerai", a-t-il assuré.
"Sur le sujet du chômage, j’ai pris mes responsabilités. J’ai fait tout de suite la réforme la plus importante qui avait été évitée en France depuis 20 ans", a-t-il affirmé. Il a alors expliqué que "Cette réforme produira des résultats, c’est sûr.", mais elle n’a " pas d’impact immédiat". "Dans les cinq ans. Mais après, je dis, il faut attendre deux ans pour qu’elle commence à avoir ses pleins effets, mais je ne suis pas là pour faire des pronostics, je suis là pour agir ", a-t-il poursuivi.
Emmanuel Macron a réitéré que "Ma priorité, en France, en Europe, à l’international, ce sont les émissions de CO2 et le réchauffement climatique".
"Les usages sont en train de changer", constate le président qui regrette que l"’audiovisuel public " n’a pas suivi ce changement, notre régulation non plus au demeurant". Des changements doivent être adopés, a souligné le président.
Confiant des actions menées en Syrie, le locataire de l’Elysée a rejoint la déclaration du Premier ministre irakien (Haider al-Abadi) qui a annoncé la victoire face à Daesh le 9 novembre. "Je pense que, d’ici mi, fin février, nous aurons gagné la guerre en Syrie", a-t-il avancé. Dans son interview, il a tenu à nuancer que "Bachar est l’ennemi du peuple syrien. Mon ennemi, c’est Daesh".
Il s’est également exprimé sur le désengagement de Donald Trump de l’accord pour lutter contre le réchauffement climatique. "Le moteur de sa décision, c’est qu’il s’était engagé à sortir (de cet accord) pendant sa campagne, il considère que c’est ce qu’il doit à ses électeurs, ça, je ne peux que le respecter, c’est de la politique américaine", a-t-il indiqué.