Nicolas Hulot n’a pas mis de gants de velours pour décrire le poste de ministre qu’il occupe. Sur le plateau de France Inter ce vendredi, il n’a pas hésité à dire son sentiment, plutôt négatif, à l’égard de l’action politique qu’il conduit.
Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot est revenu sur les évolutions qui lancées actuellement au sein du gouvernement. Interrogé ce vendredi 1er décembre sur France Inter quant à sa fonction de ministre, Nicolas Hulot a expliqué que sa principale motivation restait ce développement. "C’est chiant du matin au soir d’être ministre", lache-t-il sans embage, "ça n’a d’intérêt que si vous avez le sentiment de faire avancer les choses." Nicolas Hulot assure être un homme d’action et non de siège politique. Le ministre de la Transition écologique regrette d’ailleurs que les avancées au sein du gouvernement ne soient pas aussi rapides qu’il le souhaiterait.
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Malgré tout, Nicolas Hulot assure qu’il sera pleinement "heureux" quand il aura le sentiment "d’avoir engagé des dynamiques irréversibles" sur des sujets tels que : la santé, la transition énergétique, l’environnement ou encore l’économie sociale et solidaire.
En ce qui concerne sa présence au sein du gouvernement, le ministre de la Transition écologique assure ne pas s’inquiéter en permanence qu’il reste ou pas. Nicolas Hulot veut se dépêtrer de cette "sorte de menace" agitée sous son nez par ses différents interlocuteurs. D’après ses dires toutefois, il entend bien rester sur place, car six mois ne sont pas suffisants pour créer un projet solide. Malgré certaines contrariétés auxquels il fait face, le ministre assure qu’"il faut combiner les souffrances du court terme et les enjeux du long terme. C’est donc une synchronisation qui est fatigante, épuisante, mais on est là pour ça."
Source : France TV Info