La banque du parti de Marine Le Pen ne souhaite désormais plus abriter ses comptes. Le Front national serait en effet fortement endetté après la défaite de la présidentielle.
La Société Générale a demandé au Front national de fermer tous ses comptes bancaires "ceux du siège comme ceux de plusieurs fédérations, comptes-courant et comptes-livret", révèlent France Inter et Mediapart. La raison à cette requête serait l’endettement du parti, miné par les défaites consécutives lors de la présidentielle et des législatives. Malheureusement, le Front national n’entend pas capituler facilement sur cette sommation. "Nous sommes en train de tenter de résister", écrit le trésorier du parti frontiste, Wallerand de Saint-Just, dans un mail retranscrit par Mediapart.
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Dans la foulée, le responsable a pointé du doigt l’excuse fallacieuse de la Société Générale. "Pourquoi alors la Société Générale n’a-t-elle pas fermé les comptes de l’UMP - Les Républicains qui lui doivent la somme considérable de 50 millions d’euros", relève-t-il auprès du Lab. Pour David Rachline, responsable de la communication du Front national, la banque veut simplement cesser d’avoir affaire avec le parti sans donner de raisons précises. Les responsables frontistes rappellent d’ailleurs qu’aucune banque française n’a daigné accorder de prêt au Front national lors des présidentielles. "Non seulement elle n’a pas voulu nous prêter pour la campagne, mais en plus elle s’en prend au Front national et à ses fédérations", commentent ces derniers. De son côté, la Société Générale a refusé de répondre aux questions des journalistes quant à ces informations.
Source : RTL, Huffington Post
La Société Générale demande au @FN_officiel de clôturer ses comptes, "c’est un véritable scandale" @david_rachline était l’invité du #GdMatinSudRadio https://t.co/T1Ik93bCu2 pic.twitter.com/JDUCshPOsU
— Sud Radio (@sudradio) 21 novembre 2017