Saad Hariri, Premier ministre démissionnaire du Liban, est arrivé à Paris ce samedi, où il est reçu par Emmanuel Macron pour un entretien suivi d’un déjeuner. Le président libanais Michel Aoun a remercié la France pour cette action, fait savoir l’Elysée.
Saad Hariri a été reçu, "avec les honneurs dus à un premier ministre", à la présidence quelques heures après son arrivée, vers 7h, en France en provenance de Ryad.
Sur le perron de l’Elysée, Emmanuel Macron a embrassé Saad Hariri avant qu’ils ne posent, souriants, face aux nombreux journalistes présents. Le premier ministre libanais, 47 ans, devait être rejoint par son épouse Lara et son fils aîné pour déjeuner avec Emmanuel Macron et son épouse Brigitte, selon l’Elysée. Ils ne se sont pas exprimés, mais Emmanuel Macron a ensuite tweeté : "Ahlan wa sahlan ! Bienvenue à Paris Saad Hariri" en postant une vidéo tournée dans l’Elysée.
Avant d’accueillir Saad Hariri, Emmanuel Macron s’est entretenu au téléphone avec le président libanais Michel Aoun, qui "l’a remercié pour l’action de la France en faveur du Liban", a indiqué l’Élysée. Michel Aoun lui a également confirmé que Saad Hariri "sera à Beyrouth le 22 novembre, jour de la fête nationale".
Ahlan wa sahlan ! Bienvenue à Paris @saadhariri. pic.twitter.com/7nTzTFSvoQ
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 18 novembre 2017
L"’invitation" donnée à Saad Hariri pour venir en Arabie Saoudite entraîne des "conséquences extrêmement lourdes sur le plan régional", d’après Joseph Maïla professeur de relations internationales à l’Essec et spécialiste du Moyen-Orient. "C’est là où la France intervient en véritable pompier. C’est le Samu qui intervient sur le plan diplomatique avant de traiter la question sur le fond", renforce-t-il.