L’ancien chef de l’Etat François Hollande continue à suivre de près les affaires du pays. Il s’est confié sur France 2 dans l’émission "Vivement dimanche prochain".
François Hollande était l’invité de Michel Drucker, dimanche 12 novembre, dans l’émission "Vivement dimanche prochain", diffusée sur France 2. Il a notamment évoqué les deux ans des attentats du 13-Novembre et a également évoqué un mot sur sa nouvelle vie.
François Hollande était invité au côté d’une rescapée de l’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan, Caroline Laglande, dont il a préfacé le livre qu’elle vient de publier. Sur le plateau de l’émission, il a notamment raconté comment il avait appris les attaques, au Stade de France, et son arrivée devant Bataclan, plus tard dans la soirée. "Au Stade de France, quand claque la première détonation, nous ne savons pas si c’est un attentat. Il en faut une deuxième pour avoir la certitude qu’il s’agit d’une attaque terroriste", se souvient-il. François Hollande se renseigne sur ce qui se passe à l’extérieur du stade : "il m’est dit que nous sommes sur une opération d’envergure". Il avait ainsi pour objectif "de ne pas créer de panique au stade et je donne la consigne de ne pas bouger, que personne ne laisse croire que nous avons un risque pour tout le public". Pour le président, "en prenant cette décision de rester", l’objectif était de "sauver des vies". Au sujet de l’attaque au Bataclan, François Hollande confie que "ce sont des images qui ne s’effaceront jamais".
Lundi, François Hollande sera aux côtés d’Emmanuel Macron et d’Anne Hidalgo pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. En tant qu’ancien chef de l’Etat, François Hollande doit garder une certaine réserve. Néanmoins, six mois après l’élection d’Emmanuel Macron, l’ex-chef de l’État a affirmé qu’il restait en alerte sur ce qui se passe en France. "Ai-je retrouvé ma liberté de mouvement ? Pas vraiment, la sécurité pèse encore. La liberté de parole ? Pas encore. La liberté de disposer de mon temps ? Oui ", a ainsi dit de sa nouvelle vie François Hollande. "Comme président il y a une pression de l’urgence et une contrainte d’agenda. Aujourd’hui, j’ai moins la pression et plus la contrainte", a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : "mais je reste attentif à tout".