Mercredi 25 octobre, l’Assemblée nationale a voté pour la hausse de la CSG permettant de compenser la suppression des cotisations sociales pour les salariés du secteur privé.
Les parlementaires ont majoritairement accordé leur vote pour la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG). Une hausse de 1,7 point qui est à hauteur de 6,6 à 8,3% par rapport à son taux normal.
La dite hausse servira à compenser la suppression des cotisations sociales pour les salariés du secteur privé. A titre de rappel, il s’agit d’une des mesures qui serait la plus controversée issue du budget 2018 de la Sécurité sociale.
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L’article 7 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale a été adopté par 120 voix contre 45. Cette mesure a été notamment votée par des élus REM-Modem. La gauche et la droite, quant à elles, ont dénoncé une ‘injustice’ commise envers les retraités. L’année prochaine, 8 millions de retraités, environ 60% d’entre eux, vont être concernés par cette mesure. Il faut souligner que les plus modestes feront l’objet d’une exonération ou seront soumis à la CSG à taux réduit.
Un des objectifs majeurs de l’exécutif par le biais de cette mesure est celui de garantir un pouvoir d’achat aux actifs "par la solidarité intergénérationnelle". Concrètement, pour un salarié au Smic, le gain de pouvoir d’achat par an sera de 263 € et de 685 euros pour un salaire de 3 000 €.
(Source : rtl.fr)
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