Jusqu’au 20 novembre, les internautes sont invités à donner leurs avis sur les grandes lignes du nouveau mouvement. Par ailleurs, ils peuvent également se prononcer sur le nom du parti.
Pour son nouveau parti M1717, Benoît Hamon fait appel aux internautes pour davantage de structure. Il les a notamment invités à se prononcer sur les "transitions sur lesquelles le mouvement doit se pencher" en vue de créer une "nouvelle alliance progressiste en Europe". Pour ce faire, l’ancien candidat de la gauche à la présidentielle a lancé ce lundi 23 octobre 2017 une consultation en ligne. La mesure porte sur "le fond des thématiques" qu’il a choisi pour son mouvement ainsi que son fonctionnement et sa stratégie. La consultation sera ouverte à tous jusqu’au 20 novembre 2017.
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Un questionnaire papier sera également distribué dans le cadre d’actions menées par les comités locaux, d’après un communiqué délivré par le mouvement. Ce dernier comportera 44 questions et invite les internautes à définir la manière d’adhérer au M1717 et d’y exercer des responsabilités. Il y a également des opinions sur la possibilité de présenter des candidats à la présidentielle ainsi qu’une action en faveur d’une "grande maison commune" réunissant les formations et les citoyens de gauche. Les internautes sont également sollicités pour trouver le nom du parti créé par Benoît Hamon le 1er juillet 2017.
Dans une interview au Monde, Benoît Hamon apporte des précisions sur cette consultation en ligne. "Cela va aboutir à (un) grand moment de refondation, le week-end du 2 et 3 décembre, où l’on fixera la charte qui définit nos principes ainsi que les éléments principaux de notre stratégie", explique l’ancien candidat socialiste à la présidentielle. Dans le souci d’une meilleure structure du M1717, Benoît Hamon va multiplier les déplacements en province -" deux à trois par semaine jusqu’à la fin de l’année". Pour l’heure, le nouveau mouvement revendique 30 000 membres et plus de 500 comités locaux.
Au quotidien, le socialiste explique que son parti est différent de la France insoumise. "Ni gazeux (selon le mot utilisé par Jean-Luc Mélenchon pour décrire la FI) ni un mouvement en T avec un puissant levier vertical pour tenir et contrôler la base. Il n’y aura pas de peur du vote", argue Benoît Hamon.
Source : Sud Ouest, 20 Minutes