Le ministre de l’Intérieur a évoqué, sur FranceInfo, la mise en place d’amendes immédiates pour les harceleurs de rue.
Jeudi 19 octobre, Gérard Collomb s’est exprimé sur les peines à appliquer aux harceleurs de rue. Le ministre de l’Intérieur a fait allusion à l’application d’‘amendes immédiates’. Pour ce faire, il a souligné que des tablettes numériques vont être distribuées auprès des agents de la police de sécurité du quotidien. A l’aide des tablettes, non seulement les forces de l’ordre vont appliquer les amendes, mais elles pourront également "prendre les coordonnées de la personne, regarder s’il a déjà été fiché".
Gérard Collomb a par ailleurs précisé que si l’agresseur ‘‘été fiché, s’il y a répétition de l’agression, évidemment (les policiers devront) le déférer directement en garde à vue et ensuite introduire une action judiciaire". Le ministre de l’Intérieur a aussi tenu à justifier l’application de cette nouvelle mesure. L’objectif est de "pouvoir prendre en charge ce type de problématique, ça participe à la sécurité et à un sentiment de tranquillité", a-t-il martelé.
Pour rappel, l’exécutif devra présenter un projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles en 2018. Quant au président Emmanuel Macron, il a évoqué des mesures anti - harcèlement sexuel dimanche dernier. Le chef d’Etat a insisté sur la mise en place d’"une procédure de verbalisation plus simple, immédiate".
De son côté, Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes a exprimé son souhait de mettre en place ‘une extension de la prescription pour les crimes sexuels commis sur des mineurs’. Des peines pouvant aller de 20 à 30 ans quand les agresseurs deviennent majeurs.
(Source : lefigaro.fr)
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