Le parquet de Paris a ouvert samedi une information judiciaire pour "violences volontaires avec arme" après l’agression de Boris Faure, un cadre du Parti socialiste.
Le député En Marche ! M’jid El Guerrab, accusé d’avoir violemment frappé un cadre du Parti socialiste à coups de casque de moto, a été mis en examen pour "violences volontaires avec arme". Le député des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest) a, par ailleurs, été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact avec la victime, Boris Faure. Sa garde à vue avait été levée samedi à 14h30 pour défèrement au parquet après l’ouverture d’une information judiciaire.
"Monsieur El Guerrab regrette naturellement la tournure prise par les événements", a expliqué son avocat tout en affirmant que le député "conteste être à l’origine de cette altercation" survenue mercredi à Paris. M’jid El Guerrab avait annoncé vendredi sur Facebook qu’il se mettait en congé du parti présidentiel et du groupe parlementaire LREM, "afin de permettre à l’enquête de se dérouler de la manière la plus sereine possible".
Boris Faure, dont la famille a indiqué qu’il avait dû être "opéré en urgence", était "toujours hospitalisé" vendredi, mais "a pu être entendu dans la matinée et a donné sa version des fait", selon une source proche du dossier.
De son côté, le PS a réclamé de le fermeté de la part du parti macroniste. "On s’attendait à ce que LREM soit plus prompt à réagir", a commenté le président du groupe Nouvelle gauche à l’Assemblée, Olivier Faure.