Michel Euler/AP/SIPA
Lundi 28 aout, le président a réuni son gouvernement à l’Elysée pour une rentrée chargée.
Emmanuel Macron a fait l’objet dernièrement d’une forte chute dans les sondages après trois mois à la tête du pouvoir. Selon un sondage Ifop publié par le JDD, le président a perdu 22 points depuis son élection avec un taux de 40 % de personnes satisfaites.
>>> A lire aussi : Emmanuel Macron : sa cote de popularité baisse encore en août
Lundi matin, une réunion a eu lieu à l’Elysée avec le président et les membres gouvernementaux. Le chef d’Etat a déclaré devant le gouvernement : ‘Certains prédisent le pire. Il ne faut jamais céder aux Cassandre. Certains peut-être même le souhaitent. Mais si nous sommes là, c’est pour faire, avec détermination’.
Il s’est également adressé aux ministres en apostrophant chacun d’entre eux. "J’espère que vous êtes reposés pour les uns, que les esprits se sont clarifiés pour quelques autres, que le recul a été pris’. Il a poursuivi après : ‘que les forces ont été reconstituées pour attaquer cette rentrée dans des termes indispensables, ceux du volontarisme, de l’ambition et de l’exigence’.
Dimanche dernier, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement estimait que "les Français considèrent que nous n’allons pas assez vite". Puis il a ajouté pour défendre la cause de l’exécutif : "On a eu un mois de juillet qui était très budgétaire".
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, constate aussi qu’"il y a une impatience française". De son côté, Gérald Darmanin, philosophe, a jugé que "ce qui compte c’est de travailler non pas pour l’opinion, mais pour la Nation".
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, quant à lui, a dit que ‘Peut être que les Français s’interrogent parce qu’ils voient des mesures parcellaires sans comprendre le lien entre les unes et les autres’.
(Sources : lepoint.fr/lefigaro.fr)
>>> Lire plus d’articles sur Emmanuel Macron.
