Gérard Collomb : "Un tiers" des radicalisés "présentent des troubles psychologiques"

Gérard Collomb propose une collaboration avec les psychiatres

Interrogé par RMC/BFMTV, Gérard Collomb a indiqué que dans le "FSPRT (fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation, ndlr) nous considérons qu’à peu près un tiers (des personnes) présentent des troubles psychologiques". Pour rappel, le FSPRT a été mis en place en 2015 et d’après un compte rendu sénatorial, ce fichier recense près de 17 400 personnes.

Lorsque le ministre de l’Intérieur a réagi au lendemain de l’attaque meurtrière survenue en Seine-et-Marne, il a exprimé son souhait de collaborer avec les hôpitaux psychiatriques et les psychiatres. A titre de rappel, le 14 août dernier, un homme au volant d’une voiture a foncé dans une pizzeria en tuant une ado et blessant 12 personnes. Il souhaiterait mobiliser les professionnels médicaux notamment "pour identifier les profils qui peuvent passer à l’acte".

"Ce n’est pas du terrorisme (...) mais on a de l’imitation"

Mardi 22 aout, au micro de RMC/BFMTV, Gérard Collomb a tenu à préciser qu’"Il est clair que le secret médical c’est quelque chose de sacré mais en même temps, il faut trouver le moyen qu’un certain nombre d’individus, qui effectivement souffrent de troubles graves, ne puissent pas commettre des attentats". Pour justifier son souhait de mobiliser les hôpitaux psychiatriques et les psychiatres, le ministre a évoqué le cas de l’agresseur de Marseille qui a foncé avec sa voiture dans un abribus en tuant une personne.

Le ministre a déclaré que certes "Ce n’est pas du terrorisme (...) mais on a de l’imitation" mais cet individu "sortait de clinique psychiatrique. Il avait des antécédents de prison et il assassine une personne. Il faut réfléchir sur ce genre de prisme".

Il a fait allusion à "un certains nombre d’esprits faibles peuvent se laisser entraîner à des actes de mimétisme". Des gens souffrant de troubles psychiatriques qui " voient ce qui s’est passé à Barcelone, qui voient ce qui s’est passé contre le dispositif Sentinelle, se disent ’on va passer à l’acte comme ça’".

(Source : europe1.fr)

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