Ce vendredi, la démission du ministre du travail a été demandée par le député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan. Muriel Pénicaud a été mise en cause jeudi par des élus de gauche à la suite d’un état d’une plus-value boursière de plus d’un million d’euros.
A noter que L’Humanité avait révélé jeudi 27 juillet la réalisation d’une plus-value de 1,13 million d’euros par Muriel Pénicaud sur ses stock-options en 2013, alors qu’elle était directrice générale des ressources humaines (DGRH) de Danone. Elle aurait profité de la hausse en Bourse suivant l’annonce de nombreuses suppressions d’emplois du groupe en Europe.
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A la suite de cette révélation, elle a été accusée par des élus de gauche. Le président du parti Debout la France et ancien candidat à l’élection présidentielle a réclamé sa démission, estimant qu’elle le ferait si elle avait un peu d’honneur. Il a expliqué sur France 2 qu’il serait inconcevable d’avoir une ministre du Travail qui casserait le droit du travail. Elle se serait enrichie en licenciant des employés d’une société qui fonctionnait pourtant bien.
En réaction à la déclaration du député de l’Essonne, Muriel Pénicaud a dénoncé des "amalgames" lors d’une interview accordée aux journalistes du Figaro. Elle se serait défendue en expliquant que l’annonce du plan de départs volontaires avait eu lieu après l’attribution du plan de stock-options et que ces deux choses n’avaient aucun rapport.