Approuvée par une large majorité des votants, cette nouvelle direction du Parti socialiste sera composée de 16 personnes, dont huit hommes et huit femmes.
Première réunion le 17 juillet
Le Conseil national du
Parti socialiste a désigné samedi une nouvelle direction collégiale composée de 16 personnes. Ces membres seront assistés par trois collectifs, ce qui ramène leur nombre à 28 membres. Cette nouvelle direction a obtenu 102 voix pour, 16 contre et 20 abstentions. La première réunion de cette direction aura lieu le 17 juillet prochain avec pour mission principale l’élaboration d’une feuille de route qui sera soumise au vote des militants en septembre. Dans la foulée, elle devra se préparer aux élections sénatoriales.
Les 16 noyaux durs de la direction
Au départ,
Jean-Christophe Cambadélis, l’ancien premier secrétaire du parti a soumis au
"parlement" du parti une liste de 14 noms. Il s’agissait de : Nadège Azzaz, Ericka Bareigts, Nathalie Koenders, Carole Delga, Valérie Rabault, Laurence Rossignol, Isabelle This Saint-Jean, Guillaume Bachelay, Luc Carvounas, Matthias Fekl, Jean-Marc Germain, François Kalfon, Emmanuel Maurel et Rachid Temal. Mais après discussions, les noms du député Régis Juanico, proche du candidat à la présidentielle Benoît Hamon, et de la sénatrice Frédérique Espagnac, proche de François Hollande ont été finalement ajoutés à la liste, rapporte
Le Point. En revanche, l’ancienne ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem ne figure pas dans ce nouvel organigramme du
parti socialiste pour se consacrer au travail de réflexion.
Absence de frondeurs
La composition de cette direction a suscité de nombreuses réactions. Si Jean-Christophe Cambadélis a vanté la une formation "homogène", l’ex-député Pascal Cherki regrette la faible représentation des "frondeurs". Selon lui, il n’y a pas un respect des équilibres du congrès. "J’ai un peu le sentiment de voir l’UMP après la défaite de 2012 (...) où le fantôme de (Nicolas) Sarkozy rôdait dans les couloirs. Là j’ai l’impression de voir le fantôme de François Hollande rôder à l’extérieur du Parti socialiste", a-t-il ironisé.