A la suite de l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale François de Rugy ce mardi, les députés entrent dans le dur. Pour Marine Le Pen, l’heure est au changement au sein de son parti.
Oui au changement de nom
Le Front national n’a pas réussi à former un groupe au sein de l’Assemblée nationale, mais
Marine Le Pen assure qu’elle va y arriver. La présidente frontiste a d’ailleurs proposé l’abaissement du nombre de députés nécessaires pour composer un groupe. La candidate malheureuse à l’élection présidentielle est surtout favorable au changement de fonctionnement et veut soumettre aux adhérents le
changement de nom.
Par ailleurs,
"je souhaite mettre en place une structure qui puisse accueillir les 11 millions de Français qui ont voté pour moi", a-t-elle poursuivi sur le récit du
Parisien.
Marine Le Pen estime que cette force d’opposition doit être organisée et dépasser le Front national. Elle est allée jusqu’à évoquer l’implosion des Républicains. Pour mettre en œuvre ce changement de nom, la présidente frontiste affirme avoir déjà pris rendez-vous avec les magistrats.
L’affaire des assistants parlementaires
En ce qui concerne
l’affaire des assistants parlementaires,
Marine Le Pen affirme avoir déjà pris rendez-vous avec les magistrats. La présidente frontiste dénonce une violation de la séparation des pouvoirs étant donné que l’exécutif maîtrise le parquet.
"Si les droits sont violés, c’est la démocratie qui est atteinte", a-t-elle expliqué sur
BFMTV en martelant qu’elle est une députée de l’opposition. La frontiste qui dénonce un manque d’étanchéité entre justice et médias a trouvé un nouvel argument.
"Cela veut dire que je vais devoir donner aux juges mon agenda, tous mes contacts, tous mes rendez-vous", a-t-elle lâché.