Le Premier ministre Edouard Philippe sera en possession d’un audit de la Cour des comptes le 1er juillet prochain sur l’exécution du budget 2017.
Des doutes plus sérieux
Sur
France Info ce mardi, le
Premier ministre Edouard Philippe a estimé qu’il y avait
"un risque extrêmement fort" de dépassement de l’objectif de 2,8% de
déficit public prévu pour 2017. Cette situation serait le résultat des dépenses engagées en début d’année par le précédent gouvernement. Le chef du gouvernement a d’ailleurs affirmé que ses doutes sont encore plus sérieux aujourd’hui en mettant la faute sur le dos de ses prédécesseurs.
"J’espère que le précédent gouvernement a intégré dans le budget 2017 l’ensemble (...) des décisions qu’il (a) prises dans le premier semestre, c’est-à-dire avant de passer la main", a-t-il indiqué.
Des mesures à prendre
En 2016, quelques mois avant les élections présidentielles, l’opposition avait dénoncé les largesses de l’exécutif entre les baisses d’impôts et le salaire des profs. Le Premier ministre a confié que c’est assez facile avant une élection de décider un certain nombre de mesures dures à tenir, mais ce sont les autres qui gèrent ensuite. Le chef du gouvernement a alors prévenu qu’en cas de dépassement, toute une série de mesures sera prise. "L’objectif n’est pas de faire un collectif budgétaire", a-t-il précisé, sans pour autant écarter cette éventualité.
Verdict le 1er juillet
Un audit de la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2017 sera remis au Premier ministre Edouard Philippe le 1er juillet prochain. Le document déterminera s’il est possible ou non d’arriver à 2,8%, a expliqué le chef du gouvernement. "Une fois qu’on aura le panorama complet, objectif, stabilisé de la situation budgétaire, il faudra qu’on regarde comment on passe la fin de l’année et ensuite comment on construit" la suite du quinquennat, a conclu le locataire de Matignon.