Le ministre de la Cohésion des territoires, en pleine tourmente après des soupçons de participation à une transaction immobilière louche, a tenu à se défendre.
C’est sur les ondes France Inter face à Patrick Cohen que Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, s’est défendu quant aux soupçons de conflits d’intérêts dont il fait actuellement l’objet. C’est le Canard Enchaîné et Le Monde qui ont lancé en premiers ses accusations. Il est épinglé pour des soupçons de mélanges des genres dans une affaire immobilière en privilégiant son épouse dans une transaction immobilière.
"Il s’agit du fait que les Mutuelles de Bretagne, dont j’étais directeur général, cherchait un lieu dans le cœur de Brest. Dans le même temps ma compagne cherchait des locaux", raconte le ministre. Il ajoute qu’en 2010, le 23 décembre, sa compagne était en vacances, alors il fallait bloquer l’affaire. "On m’a dit qu’il fallait signer un acte pour bloquer la vente. Je le fais par précaution je fais préciser que les Mutuelles ne sont pas engagées dans cet achat", assure le principal intéressé. "Je ne suis pas un faux-cul (…) Aujourd’hui je suis dans une autre temporalité et dans d’autres fonctions", a-t-il également pesté lors de l’interview.
De passage dans le JT de France 2, le Premier Ministre Edouard Philippe a expliqué qu’un ministre qui serait mis en examen devrait poser sa démission. Richard Ferrand, de son côté, affirme dur comme fer qu’il ne va pas quitter le gouvernement à cause de tout ce chahut."Je suis mis en cause par des enquêtes journalistes qui créent un tintamarre médiatique", lâche-t-il dans sa lancée.
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