Agnès Buzyn, une hématologue de formation se charge désormais du ministère des solidarités et de la santé dans le premier gouvernement d’Edouard Philippe.
La nouvelle ministre des solidarités et de la santé est âgée de 54 ans. Cette mère de famille qui a trois enfants, serait une femme énergique au travail. Le docteur Jérôme Viguier, de l’INCa, a également ajouté à l’AFP qu’elle est vraiment très humaine dans l’approche des dossiers, mais aussi très respectueuse des personnes.
Médecin hématologue, spécialiste des maladies du sang, professeure d’université en médecine, Agnès Buzyn a été nommée, depuis mars 2016, présidente du collège de la Haute autorité de santé (HAS), une autorité qui contrôle l’ensemble des établissements de santé. Elle a été déjà présidente du conseil d’administration de l’Institut national du cancer (2011-2016) et présidente du conseil d’administration de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) (2008 – 2013). Entre temps, elle faisait partie du conseil d’administration de l’Institut national du cancer (INCa) (2009 – 2011). Elle ne s’est jamais syndiquée, se méfiant du corporatisme, mais a toujours souhaité s’engager.
Dans ses nouveaux rôles, Agnès Buzyn a bien des atouts, des défis complexes également pour cette femme mariée à Yves Lévy, directeur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), celle qui est très attentionnée sur la question des inégalités de santé.
La nouvelle ministre a aussi des urgences qui l’attendent. Urgence à renouer des liens de confiance avec les professionnels de santé et la médecine de ville. Urgence aussi à redonner "envie" et "confiance" au monde hospitalier qui étouffe dans la rigueur budgétaire depuis des années. Urgence, enfin, à faire vivre cette démocratie sanitaire qui est, dans bien des endroits, un mot vide. Mais Agnès Buzyn est aussi ministre de la Solidarité