Les épreuves du baccalauréat se tiendront dans un mois. Le président de la République Emmanuel Macron, qui considère ce passage comme "un de nos derniers rites initiatiques", veut le réformer en profondeur, comme il l’a dit pendant sa campagne électorale.
Le président de la République Emmanuel Macron avait décroché son baccalauréat avec une mention "très bien" dans la série S en 1994. Vingt-trois ans après, il trouve que l’examen nécessite des réformes, car pour lui, "sa valeur réelle est bien inférieure à sa valeur symbolique".
Emmanuel Macron avait proposé pendant sa campagne électorale seulement quatre matières en contrôle terminal, c’est-à-dire par le biais d’un examen classique. Ces quatre matières fondamentales restent encore à déterminer. Pour cela, le président de la République mettra en route une concertation nationale incluant l’ensemble du corps enseignant dès cette année.
Les autres matières seront, quant à elles, validées en contrôle continu comme pour le Brevet des collèges. "Nous faisons confiance au contrôle continu et au jugement des professeurs pour l’entrée dans les formations sélectives, pourquoi en seraient-ils incapables pour le baccalauréat ?", interrogeait Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron pense que les bourses au mérite des bacheliers qui obtiennent une mention "très bien" doivent être augmentées, estimant que les baisser était une erreur. Il souhaite également que ces bourses soient équitables, c’est-à-dire plus progressif en fonction des notes.
Enfin, pour les universités, l’instauration de prérequis est plus avantageuse, selon Emmanuel Macron. En clair, chaque filière de l’enseignement supérieur pourra fixer les connaissances indispensables à l’entrée, selon les explications du président de la République. Une inscription voudra donc dire que les bons modules ont été acquis, soit au baccalauréat, soit par des cours de vacances. Tous les étudiants pourront accéder à une formation supérieure correspondant à leur orientation.
Suivre l’actualité politique en France.