Les deux candidats qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle Marine Le Pen et Emmanuel Macron bénéficient d’un renforcement des mesures de sécurité autour d’eux. Le ministère de l’Intérieur a affecté des agents supplémentaires pour les protéger.
Depuis leur qualification au second tour de l’élection présidentielle, la candidate du Front national Marine Le Pen et celui d’En marche ! Emmanuel Macron sont placés sous haute protection. Pour ce faire, le ministère de l’Intérieur a mobilisé quinze policiers issus du service de la protection, qui est rattaché à la police nationale. Ces fonctionnaires ont pour mission de suivre les deux personnalités 24h/24.
Les policiers se relayent pour rendre effectif le niveau 3, qui correspond à une vigilance élevée, de la protection d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen. L’échelle est de 1 à 4. Ce niveau de vigilance établi par l’Unité de coordination de lutte antiterroriste peut varier en fonction de l’actualité ou des renseignements recueillis par le ministère de l’Intérieur. Ainsi, le candidat de la droite François Fillon était passé en niveau 2 quand deux hommes soupçonnés de préparer un attentant ont été arrêtés.
Les renforts comprennent notamment de tireurs de l’unité d’élite Recherche, assistance, intervention, et dissuasion (RAID) ou du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Ceux-ci sont généralement chargés de surveiller sur les entrées des meetings d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, mais peuvent aussi mettre au point des dispositifs spéciaux pour protéger les candidats. Ainsi, pour le meeting à Bercy du candidat d’En Marche !, une trappe de secours avait été installé sur la scène pour lui permettre de se mettre à l’abri en cas d’attentat.
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