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Dimanche 23 avril, une manifestation sauvage a réuni quelque 200 personnes à Paris, peu après les premiers résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Ils protestaient contre l’accession au second tour de Marin Le Pen et Emmanuel Macron.
"Ni Macron ni Le Pen", scandaient les quelque 200 personnes qui manifestaient après les premiers résultats du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 23 avril, dans les rues de Paris. Des échauffourées ont éclaté, des poubelles incendiées et des vitrines cassées par des jets de pierre. Vingt-neuf personnes ont été placées en garde à vue et 143 personnes interpellées, a indiqué la préfecture de police citée par Le Figaro.
La foule de manifestants était notamment composée d’antifascistes, de partisans du candidat de La France insoumise à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon, et de casseurs. Ils ont parcouru Paris en petits groupes, aux alentours de 19 heures, entre la place de Bastille et la gare de l’Est, en passant par la place de la République, Belleville et Stalingrad.
Une partisane de Jean-Luc Mélenchon explique qu’elle ne pouvait pas rester chez elle à regarder les résultats du premier tour de l’élection présidentielle sur son téléphone. Elle a décidé de venir se mêler à la foule avec son jeune fils de cinq ans, harnaché sur le porte-bébé de son vélo. "Je veux lui montrer qu’il faut se battre pour ses idées", explique-t-elle au site 20minutes.fr.
Les manifestants ont joué au chat et à la souris avec les forces de l’ordre. Plusieurs jeunes, cagoulés et masqués, ont brisé des panneaux publicitaires mis le feu aux poubelles. Le mouvement s’est essoufflé au fur et à mesure de l’arrivée des renforts de police. "Y a trop de flics, on vient de donner l’ordre de se disperser. Mais ce n’est pas grave, on remettra ça autant qu’il le faudra", explique une manifestante.
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