Par crainte de la menace terroriste et de possibles « débordements » en interne, le ministère de l’Intérieur français a annoncé avoir pris de grandes dispositions en vue de la présidentielle française de cette année.
Le scrutin présidentiel se déroulera sous haute surveillance, promet le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl. Un important dispositif de 50 000 policiers et gendarmes, appuyé par les militaires de l’opération Sentinelle, sera donc déployé au cours des élections, rapporte le Journal du Dimanche. Cet impressionnant effectif serait notamment dû à la menace terroriste mais également pour prévenir les éventuels "débordements venant d’extrémistes de tous bords" lors des deux tours de l’élection présidentielle, qui se tiendront les 23 avril et 7 mai. Le principal objectif est un déroulement serein du suffrage, selon les dires du ministre.
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Les 50 000 policiers et gendarmes seront donc répartis entre les 67 000 lieux de vote à travers toute l’Hexagone. Des circulaires auraient également été distribués à l’ensemble des préfectures concernant les mesures préventives par rapport aux éventuelles interventions en cas de troubles. Matthias Fekl rappelle d’ailleurs que, "quel que soit le scénario, la République ne saurait tolérer des troubles à l’ordre public", évoquant notamment une possible ascension de Marine le Pen pour le deuxième tour du scrutin présidentiel. "Il peut y avoir des débordements venant d’extrémistes de tous bords. Mais nous envisageons aussi de fortes mobilisations citoyennes et sincères dont il faudra assurer le bon déroulement", explique le ministre de l’Intérieur.
Source : 20 Minutes