France Télévisions a décidé d’annuler le débat présidentiel qui devait se tenir le 20 avril prochain après le refus de plusieurs candidats d’y participer. A la place de la rencontre sur le plateau, la chaîne prévoit des entretiens individuels.
Après moult discussions autour de ce débat présidentiel à 11 candidats, France Télévisions a mis fin à la polémique. La chaîne a en effet décidé d’annuler cette rencontre prévue se tenir sur France 2 le 20 avril prochain. A la même date, Léa Salamé et David Pujadas réaliseront le même jour des entretiens individuels avec les candidats. Leur ordre de passage sera tiré au sort, mais les thèmes qui seront abordés n’ont pas été précisés. Avec cette annulation, le débat organisé lundi par BFMTV et RMC aura été la seule rencontre sur le plateau réunissant les 11 prétendants à la présidentielle avant le premier tour du scrutin.
Pour justifier ce choix des entretiens individuels, France Télévisions explique qu’ils permettraient d’éviter les passes d’armes et les "punchlines" qui ont émaillé le débat de mardi soir. Du côté des candidats, la réaction est différente d’un prétendant à l’autre. "Vu hier (mardi), France 2 ne veut pas reprendre la même séquence, considérant qu’il y a un risque de débordements à 2 jours de la fin… Enfin, ça a été dit en termes plus feutrés", a déclaré l’un d’entre eux sur le récit de 20 Minutes. Jean-Luc Mélenchon maintient toujours la même difficulté concernant la date du 20 avril, soit deux jours avant le premier tour.
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Interrogé au sujet de cette annulation du débat à 11 candidats, Benoît Hamon a regretté que "le service public audiovisuel ait cédé à la pression". Selon lui, ce n’est pas bon pour la démocratie. D’autres candidats émettent des réserves sur la question du tirage au sort, car ils seraient obligés d’attendre dans leur loge jusqu’à leur tour.