Penelope Fillon sera convoquée le 28 mars prochain en vue d’une éventuelle mise en examen. Dans l’attente de cette date, de nouveaux éléments s’ajoutent à l’enquête.
Les nouveaux éléments apportés par les enquêteurs mettent plus de lumière sur le dossier des présumés emplois fictifs de Penelope Fillon. Les enquêteurs ont notamment découvert des "feuilles, signées par Penelope Fillon" lesquelles comportaient différents calculs d’heures travaillées". Ils se sont alors posé la question sur la véracité de ces calculs pour justifier a posteriori les salaires versés à l’épouse de l’ancien Premier ministre. Alors que le parquet a élargi l’enquête visant François Fillon à des faits d’"escroquerie", de "faux et usages de faux", l’avocat de l’épouse du candidat de la droite est formel. D’après Me Pierre Cornut-Gentille dans un communiqué, tous les documents, sans la moindre exception, transmis à la justice ou saisis par elle, sont strictement authentiques.
L’avocat de Penelope Fillon déplore notamment une nouvelle violation du secret de l’instruction estimant que la prétendue facticité des documents est le fruit de pures rumeurs. Le 16 mars dernier, le parquet national financier (PNF) a remis aux juges d’instruction un réquisitoire supplétif. Ce dernier visait des faits présumés de "trafic d’influence" à la suite des révélations sur les costumes de luxe offerts à François Fillon, rapporte 20 Minutes.
Selon une information du Parisien, le couple Fillon est soupçonné d’avoir minimisé le nombre d’heures censées être accomplies par Penelope Fillon à La Revue des deux Mondes. A la même époque entre juillet 2012 à fin novembre 2013, l’épouse de François Fillon était employée à l’Assemblée nationale dont le règlement fixe à 180 heures le cumul d’emploi pour ses salariés. Après la mise en examen de l’ancien Premier ministre, sa femme sera convoquée le 28 mars en vue d’une éventuelle mise en examen.