Face à une situation de plus en plus compliquée, François Fillon reconnaît ses erreurs, mais assure qu’il irait jusqu’au bout dans la campagne présidentielle.
François Fillon s’accroche. Alors que les défections se sont multipliées dans son camp notamment avec des appels à se retirer, le candidat de la droite n’a pas lâché prise. En meeting à Nîmes ce jeudi, l’ancien Premier ministre a plus que jamais affirmé sa détermination de rester dans la course à l’Elysée. "Vous avez face à vous un combattant. Je suis comme ces combattants balafrés qui n’ont pas seulement appris la vie dans les livres", a-t-il lâché devant près de 3 000 sympathisants. Face à une future mise en examen et ces élus qui ont démissionné, François Fillon reste confiant. "Tout ce qui ne tue pas rend plus fort", a-t-il glissé comme pour se convaincre que tout n’est pas perdu.
Le candidat de la droite n’a pas manqué de revenir sur les tapages médiatiques de ses indélicatesses avec la Justice. François Fillon a d’ailleurs déclaré qu’il est attaqué 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 précisant que la machine à scoop s’est mise en marche. "Mais je n’ai pas l’intention de céder", a-t-il affirmé avant de faire son mea culpa. "J’ai pu faire des erreurs, mais qui n’en a pas fait ?", a-t-il sorti sur le récit du Parisien. Selon lui, un politicien n’arrive à l’Elysée qu’après avoir été attaqué, injurié, écorché par ses adversaires.
S’il a reconnu ses erreurs, François Fillon n’a pas hésité à s’en prendre aux autres candidats à la présidentielle. L’ancien Premier ministre a notamment attaqué Emmanuel Macron pour ses propos sur la culture française comme sur la colonisation. "La France, c’est pas un hôtel international sans âme où cohabitent des individus anonymes et des communautés étrangères les unes aux autres", a-t-il déclaré face aux propos de l’ancien ministre de l’Economie disant qu’il n’y avait pas de culture française.
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