Le candidat des Républicains a annulé ce matin à la dernière minute sa visite au Salon de l’agriculture, sans même prévenir son équipe de campagne. Le champion de la droite a ensuite réuni la presse dans son QG. François Fillon annonce qu’il est convoqué par les juges d’instruction aux fins de mise en examen le 15 mars. Le candidat LR estime qu’il s’agit d’un "assassinat politique", il affirme qu’il ne cédera pas. "Je ne me rendrai pas, je ne me retirerai pas" insiste François Fillon.
Ce mercredi 1er mars, François Fillon a annulé à la dernière minute sa visite au Salon de l’agriculture, sans explications.
Les rumeurs se sont ensuite enchaînées : retrait de candidature, convocation par les juges d’instruction en vue d’une mise en examen, garde à vue de Mme Fillon...
Ce matin, François Fillon a reçu plusieurs ténors des Républicains dans une tension palpable. François Fillon a réuni ses soutiens poids lourds : Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau...
Le candidat LR à la présidentielle a mis fin aux interrogations en réunissant la presse à 15 heures (heure de La Réunion), dans son QG. Avec plus de 20 minutes de retard, François Fillon a finalement mis fin au suspense.
L’analyse d’Yvan Combeau, politologue dans la vidéo ci-jointe.
Le candidat Les Républicains est convoqué par les juges d’instruction aux fins de mise en examen le 15 mars.
Le visage grave, François Fillon a pris place devant le pupitre pour prendre la parole. Le candidat Les Républicains, pris dans la tourmente judiciaire depuis les révélations sur le présumé emploi fictif de son épouse, a voulu s’exprimer depuis son QG de campagne.
"J’ai été convoqué en vue d’une mise en examen le 15 mars prochain. Il est sans connaissance qu’une convocation d’une telle sorte ait lieu (...) sur la base d’un simple rapport de police."
"Je ne reconnais pas les faits. (...) Contrairement à ce qui a été dit, je n’ai pas été traité comme un justiciable comme les autres. L’Etat de droit a été systématiquement violé."
"Je ne me rendrai pas, je ne me retirerai pas" assure François Fillon.
Le candidat LR confirme sa future mise en examen tout en évoquant un "assassinat politique".