La candidature de la leader de l’extrême droite Marine Le Pen semble séduire de plus en plus de Français. Avec 27,5 % d’intentions de vote, la représentante du FN creuse l’écart entre elle et Emmanuel Macron qui gagne 21 % des avis positifs.
Les récents sondages par rapport aux chances des candidats à l’élection présidentielle mettent à l’honneur le net avantage du Front National. Selon un sondage BVA-Salesforce diffusé ce jeudi 23 février et rapporté par 20 Minutes, la représentante d’extrême droite Marine Le Pen connaît une progression de 2,5 points, soit 27,5 % d’intentions de vote. Une opinion favorable au FN qui est confortée à deux mois du scrutin présidentiel. Le magazine Paris Match confirme également cette hausse des intentions de vote à l’encontre de la candidature de Marine Le Pen avec 26,5 % d’intentions de vote, soit une progression de 0.5 point sur son sondage quotidien sur la présidentielle en temps réel, réalisé par l’Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud-Radio.
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Juste derrière une Marine Le Pen, donnée grande favorite du premier tour des présidentielles françaises, se trouve le leader du mouvement En Marche ! Emmanuel Macron. Ce dernier serait actuellement à 21 % des intentions de vote, soit une baisse de un point dans les sondages. L’ancien ministre de l’Économie réussit cependant à se qualifier pour le second tour des élections présidentielles devant François Fillon, qui récolte 19 % (- 1 point) d’opinions favorables dans ce sondage, réalisé pour Orange et la presse régionale.
Mais qu’est-ce qui explique ce succès de Marine Le Pen auprès des Français ? Premièrement, les ouvriers semblent désormais convaincus par les idées véhiculées par la leader du FN. Paris Match enregistre même 50 % d’avis favorables de la candidate d’extrême droite dans ce secteur d’activité. Il y a également eu la polémique que Marine Le Pen a provoquée lors de son déplacement de deux jours au Liban. Elle avait alors refusé de porter le voile islamique lors de sa rencontre avec le grand mufti de Beyrouth. Certains électeurs voient en ce refus un signe de l’identité française.
Source : 20 Minutes, Paris Match