Une interview de Penelope Fillon datant de 2007 refait surface. "Moi, je n’ai jamais été l’assistante de mon mari" et "je ne me suis pas occupée de sa communication non plus", avait-elle assuré. Deux phrases qui pourraient être lourdes de conséquences alors que le contrat de travail de Penelope Fillon vient d’être dévoilé par la presse.
Dans un entretien vidéo accordé à un quotidien britannique en mai 2007 et dont Envoyé Spécial diffusera des extraits jeudi 2 février, Penelope Fillon confie n’avoir "jamais été l’assistante" de son mari. Une interview qui risque d’embarrasser un peu plus la défense du candidat de la droite à la présidentielle.
De nouvelles révélations risquent de porter un nouveau coup au candidat à l’élection présidentielle François Fillon. Dans une interview accordée en mai 2007 au Sunday Telegraph, Penelope Fillon aurait déclaré au sujet de son mari : "Je n’ai jamais été son assistante, ou quoi que ce soit de ce genre-là" et "Je ne me suis pas occupée de sa communication non plus". Des extraits de cet entretien de 45 minutes avec le journal britannique doivent être diffusés jeudi soir dans l’émission Envoyé Spécial sur France 2. L’entretien intervient peu après la nomination de François Fillon en tant que Premier ministre. Selon France Info, Penelope Fillon y confie également être "peu à l’aide dans les allées du pouvoir". Des déclarations qui contredisent la version aujourd’hui défendue par François Fillon.
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Mercredi soir, L’Obs publiait sur son site un contrat de travail de Penelope Fillon sur la période 1998 à 2002, montrant qu’elle était embauchée comme assistante parlementaire de François Fillon à la permanence parlementaire de la droite au Mans. Le contrat stipule que Penelope Fillon était censée être basée à la permanence de la droite, le RPR à l’époque, au Mans (Sarthe). Le Canard Enchaîné avait révélé que François Fillon a rémunéré sa femme en tant qu’assistante parlementaire pour plus de 830 000 euros, de 1998 à 2002, puis de 2002 à 2007.
.@lobs a retrouvé le contrat de Penelope Fillon https://t.co/pFpupmdYfQ pic.twitter.com/0J9CyXNLod
— Agathe Ranc (@agranc) 1 février 2017