Dans le cadre du "Penelopegate", le couple est entendu ce lundi soir par le parquet financier.
Le couple Fillon est entendu ce lundi soir par la justice, pratiquement une semaine après les soupçons d’emploi fictif qui pèsent sur Penelope Fillon, l’épouse du candidat à la présidentielle.
Cette audition fait suite aux révélations du Canard Enchaîné. Si le couple serait en ce moment auditionné, il le serait chacun de leur côté.
Face au #PenelopeGate, François Fillon s’’était expliquait et avait riposté. "Vous n’imaginez pas à quel point mon épouse souffre", avait déclaré François Fillon, assurant que sa femme "travaille pour [lui] depuis toujours, depuis [sa] première élection". Le candidat a assuré que le travail de sa femme "est réel".
Précisément, Penelope Fillon a travaillé à ses côtés comme attachée parlementaire entre 1997 et 2007, puis après 2012. Il s’est par ailleurs voulu transparent en révélant avoir, par le passé lorsqu’il était sénateur, rémunéré deux de ses enfants avocats pour des "missions précises" et "en raison de leurs compétences".
Depuis 2013, plus aucun membre de sa famille ne travaille pour lui, a souligné le candidat de la droite et du centre à la présidentielle. Interrogé sur les conflits d’intérêt que peuvent générer ce type de situation, François Fillon dit ne pas savoir s’il faut interdire aux parlementaires la possibilité d’employer des membres de leur famille.
L’affaire a été lancée par le Canard Enchaîné qui assure dans sa une que Penelope Fillon n’a jamais été présente à l’Assemblée nationale, un fait qui a provoqué un scandale d’emplois fictifs. Pour l’heure, une enquête est ouverte, un véritable coup de massue dans la campagne présidentielle de François Fillon.
De son côté, Christophe Grébert, qui a lancé une pétitioncontre Penelope Fillon, il assure avoir eu cette l’idée de cette initiative non pas pour viser personnellement le candidat de droite et sa femme, mais pour régler une habitude d’injustice politique qui a la dent dure en France.
"Quand vous êtes élu, vous devez servir l’intérêt général, pas votre propre intérêt", a tenu à préciser l’élu centriste au site du magazine Challenges.