La justice a condamné le jeune homme qui a giflé Manuel Valls à Trois mois de prison avec sursis. Pour Philippe Martinez secrétaire général de la CGT "il y a parfois une justice accélérée pour certains".
Le jeune homme de 18 ans qui a giflé Manuel Valls, mardi, à Lamballe (Côtes-d’Armor) a été jugé coupable de "violences volontaires sans incapacité de travail avec préméditation" à l’issue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il a été condamné à 105 heures de travail d’intérêt général et à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Parallèlement, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, dénonce une "justice accélérée".
Invité au micro de RTL, Philippe Martinez est revenu sur l’affaire de la gifle qu’a reçue Manuel Valls. S’il condamne le geste estimant qu’il y a des "façons différentes d’exprimer son mécontentement", il évoque une justice à deux vitesses. La procédure juridique "me semble rapide", lance-t-il. Selon lui, "d’autres attendent beaucoup plus longtemps pour être jugés, certains depuis des années" martelant une condamnation "rapide" pour cette affaire de gifle.
Pour illustrer ses propos, Philippe Martinez rappelle le cas de plusieurs militants de la CGT qui passent toutes les semaines devant les tribunaux "pour des affaires soi-disant de violences". Il a également évoqué l’affaire Serge Dassault, sénateur LR de l’Essonne et homme d’affaires plusieurs fois condamnés et mis en examen. "Je connais quelques puissants (...), M. Dassault par exemple, ça fait des années qu’il a des procédures de tout ordre et je trouve que la justice va beaucoup moins vite pour lui", a précisé Philippe Martinez.