Lors d’un déplacement en Bretagne le mardi 17 janvier, l’ancien Premier ministre avait reçu une gifle. Un acte de violence qu’il déclare ne pas pouvoir cautionner.
Manuel Valls va porter plainte contre son agresseur
Il n’est pas bon de chercher la petite bête chez Manuel Valls. En déplacement le mardi 17 janvier en Bretagne, le candidat de la primaire PS a été giflé par un homme alors qu’il se promenait à Lamballe, aux Côtes-d’Armor. "Ici, c’est la Bretagne !", a crié l’agresseur, âgé de 18 ans et qui est décrit comme "un jeune proche de l’extrême droite autonomiste bretonne". Heureusement, avant qu’il n’aille plus loin, le jeune homme a été immobilisé au sol par un membre du service de sécurité de Manuel Valls.
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Secoué et visiblement outré par cette gifle impromptue, Manuel Valls a affirmé aux journalistes vouloir porter plainte contre l’agresseur. Au soir du mardi 17 janvier, dans le train qui le ramenait à Paris, l’ancien Premier ministre a déclaré qu’il ne pouvait "pas laisser passer un acte de violence" de ce genre. De fait, il entend porter plainte en expliquant que la gifle qui lui a été infligée était "un coup". "L’acte physique est violent, ce n’est pas comme la farine", a-t-il indiqué sur RTL, en faisant référence au jet de farine dont il a fait l’objet lors de sa campagne le 22 décembre dernier à Strasbourg. Son agresseur de l’époque lui avait alors reproché l’utilisation massive de l’article 49-3. "Si vous laissez passer un acte de violence, si vous ne portez pas plainte, vous donnez l’impression que c’est possible", a ajouté Manuel Valls.
L’identité du jeune homme qui a giflé Manuel Valls n’a pas encore été dévoilée par les autorités par mesure de sécurité. Il a été remis à la gendarmerie de Lamballe avant d’être placé en garde à vue pour "violences sur une personne chargée d’une mission de service public", selon les faits rapportés par le parquet de Saint-Brieuc. Si jugé coupable, l’agresseur pourrait encourir jusqu’à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende, conformément à l’article 22-13 du Code pénal.
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Source : BFMTV, RTL