Lors de son meeting à Tourcoing ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle française, a annoncé vouloir mettre en place un impôt que tous les Français, même ceux installés à l’étranger, vont devoir acquitter.
Un impôt universel basé sur la nationalité du cotisant même si celui-ci n’est plus en France, telle est l’idée que Jean-Luc Mélenchon a défendue lors de son meeting. Le rassemblement, ayant compté quelque 1.500 personnes, s’est déroulé le dimanche 8 janvier à Tourcoing. Le candidat du parti la France insoumise s’est engagé à un impôt qui ne serait plus défini sur le lieu de résidence s’il était élu président de la République.
Les citoyens français "devront déclarer partout dans le monde ce qu’ils paient comme impôt à la nation qui les accueille. Il est bien normal qu’ils en paient là où ils se trouvent, car nous pratiquons de même chez nous, mais ils devront déclarer ce montant au fisc, et celui-ci regardera si, après avoir payé cette somme, en France, ils ne devraient pas encore d’argent", a-t-il expliqué, comme rapporté par 20 Minutes.
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Pour soutenir l’argument de cet impôt universel, Jean-Luc Mélenchon évoque des pratiques similaires aux États-Unis. Dans la foulée, il a abordé l’affaire Fadela, une caissière d’Auchan Tourcoing, victime d’une fausse couche sur son lieu de travail. La jeune femme avait accusé l’enseigne d’être responsable de son malheur. Cette dernière était en "contrat de professionnalisation", a rappelé Jean-Luc Mélenchon. "Un contrat qui permet de ne pas la payer au SMIC", et surtout qui exonère son employeur de cotisations sociales, comme le rappelle BFMTV.
Le candidat de la France Insoumise s’est alors adressé à l’assemblée qui paie les cotisations dans ce genre de cas. "C’est vous ! C’est avec vos impôts qu’est financée cette subvention, cet assistanat, qui est fait à qui ? À une chaîne milliardaire, pas à des gens qui auraient besoin de solidarité", s’est insurgé Jean-Luc Mélenchon.