Les partisans de Droite et du Centre sont appelés à voter ce dimanche pour choisir leur candidat aux Présidentielles entre François Fillon et Alain Juppé.
Lors du premier tour de la primaire de la Droite et du Centre dimanche dernier, 7 candidats se sont affrontés dans les urnes ce dimanche dans toute la France. Au terme de ce premier scrutin, les qualifiés pour le second tour sont : François Fillon et Alain Juppé.
Aujourd’hui, les partisans de Droite et du Centre sont appelés à choisir entre ces deux candidats celui qui sera leur représentant pour l’élection présidentielle.
- Être inscrit sur les listes électorales
- Présenter une pièce d’identité
- Verser une participation aux frais d’organisation de 2 euros
- Signer la Charte de l’alternance : "Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France".
D’après les résultats publiés par la haute autorité de la primaire de la Droite et du Centre, La Réunion a fait un choix radicalement opposé à celui du reste de la France lors du scrutin du premier tour.
A La Réunion, Nicolas Sarkozy est sorti en tête des urnes avec 44,8% des votes devant Alain Juppé (33%) et François Fillon (16,2%). Derrière, l’on retrouve Bruno Le Maire (2,3%), Nathalie Kosciusko-Morizet (1,9%), Jean-Frédéric Poisson (1,3%) et Jean-François Copé (0,6%).
Depuis, Nicolas Sarkozy a choisi de soutenir François Fillon. Les ténors de la Droite réunionnaise ont aussi adopté ce candidat et ont fait campagne pour lui durant la semaine de campagne.
Les deux candidats en lice pour le second tour de la primaire de la Droite et du Centre vont tout mettre en oeuvre pour convaincre les électeurs.
Les deux anciens premiers ministres partagent les mêmes grandes orientations économiques mais ils divergent sur de nombreux points, de la politique internationale à la lutte contre le terrorisme... Sans oublier, la pratique du pouvoir.
En économie, François Fillon promet la cure d’austérité la plus sévère, avec "500 000 suppressions de postes de fonctionnaires".
De son côté, Alain Juppé évoque lui entre 200 et 300 000 postes en moins.
François Fillon veut aussi repasser à "la semaine de 39 heures dans la fonction publique". Alain Juppé se contente d’annoncer une "augmentation du temps de travail". Ils se rejoignent tout de même sur un point : ils assurent vouloir réformer le statut de la fonction publique.
François Fillon et Alain Juppé s’accordent sur la retraite à 65 ans et la suppression de l’ISF.
Les deux candidats sont pour la fin des 35 heures. François Fillon souhaite en particulier "l’instauration des 39 heures hebdomadaires et la réintroduction d’un jour de carence dans la fonction publique".
François Fillon promet "100 milliards d’euros de réduction de la dépense publique, quand Alain Juppé se montre plus vague sur le sujet (il évoque une baisse comprise entre 85 milliards et 100 milliards d’euros)" souligne Le Monde.
Dans le détail : "les chiffrages des deux candidats divergent parfois sur cette épineuse question, mais ils entendent globalement jouer sur les mêmes leviers".
Alain Juppé et François Fillon sont d’accord pour : "augmenter la TVA (la taxe sur la valeur ajoutée), mais pas dans les mêmes proportions". Pour plus de précision : "Alain Juppé souhaite l’établir à 21 %, François Fillon à 22 %".
Alain Juppé veut également "alléger l’impôt sur le revenu de 2 milliards d’euros".
De son côté : "François Fillon veut réduire l’impôt sur le revenu des particuliers investissant dans des PME, à hauteur de 30 % de leur investissement, et créer une « flat tax » – une taxe à taux unique – sur les revenus du capital".
François Fillon s’est prononcé pour l’expulsion des « individus dans la mouvance terroriste ».
Alain Juppé prône "l’assignation à résidence des fichés S jugés dangereux. Le premier souhaite empêcher les djihadistes partis combattre en Syrie de revenir en France, quand le second privilégie leur arrestation" précise Le Monde.