Pour le dernier débat avant le premier tour de la primaire de la droite et du centre, les candidats ont remis en exergue leurs arguments pour tenter d’influencer les électeurs. Les échanges ont été assez tendus.
Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson ont débattu sur plusieurs sujets entre autres l’union Européenne, la candidature d’Emmanuel Macron, l’élection de Donald Trump, ...
Interrogé sur son projet pour lutter contre le chômage en France, Alain Juppé veut « inciter les bénéficiaires du RSA à reprendre un travail ». Il prône alors la dégressivité des allocations chômage « dès janvier 2019 ». Jean-François Copé entend aligner les conditions d’indemnisation des chômeurs sur l’Allemagne. François Fillon pense qu’il faut que l’allocation sociale soit unique et personnalisée pour que le chômage baisse. Des « emplois-rebonds » payés « en dessous du smic », avance pour sa part Bruno Le Maire.
La candidature d’Emmanuel Macron ne fait pas grand bruit du côté de la droite. " On a fait 20 minutes sur François Bayrou lors du dernier débat. On peut éviter d’en faire autant sur Emmanuel Macron ?", a lancé NKM.
" Macron, c’est un problème pour la gauche. Moi je rassemble la droite et le centre, pas les coauteurs de la désastreuse politique menée depuis 2012", a sèchement répondu Alain Juppé.
L’élection du nouveau président américain ne laisse pas indifférents les candidats à la primaire à droite. Nicolas Sarkozy estime que la France doit maintenant ""réaffirmer un leadership". En effet, il estime que la domination américaine va se rétracter. Alain Juppé estime qu’avec cette élection de Donald Trump, la France risque de faire face à "3 chocs". "Le commerce (...), la défense (...), le développement durable", a-t-il énuméré ajoutant qu’un offensive s’impose. La seule femme candidate de cette primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, a pour sa part souligné "la misogynie, le racisme et l’homophobie" du futur président américain.
Jean-Frédéric Poisson : " Le redressement de notre pays passe par des mesures énergiques "
Alain Juppé : " Il faudra me donner un mandat. J’agirai vite avec des ordonnances. Je gouvernerai fermement "
Jean-François Copé : " Il faut rétablir le commandement dans notre pays (..) Il faut une France décomplexée".
Bruno Le Maire : "La meilleure solution pour la primaire, c’est l’audace"
Nicolas Sarkozy "Je pense que j’ai cette autorité (...) énergie, (...) expérience » qu’il faut pour diriger la France. "J’ai confiance en votre choix".
François Fillon : "J’ai toujours dit la vérité aux Français. J’ai un programme qui n’est pas facile. Mais c’est le seul qui rendra sa liberté aux pays. (..) N’ayez pas peur. "
NKM : "Mes concurrents ici ont proclamé qu’ils allaient gagner la primaire, alors que c’est faux. Je sais que ce ne sera pas le cas".
Le débat a été tendu, des piques ont été lancées non seulement entre les candidats mais aussi contre les journalistes.
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