Les mesures du budget 2017 sont soumises au vote solennel de l’Assemblée nationale aujourd’hui. Ce dernier du mandat du Président de la République François Hollande, qui prévoit la fin du déficit de la Sécurité sociale, devrait être adopté assez largement.
Le budget 2017 devrait comporter des économies, rappelle Le Figaro. Discuté par l’Assemblée nationale depuis une semaine, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 est soumis aujourd’hui au vote solennel des députés. Le président de la République François Hollande a promis la fin du déficit de la Sécurité sociale pendant sa dernière année à l’Élysée.
Le budget de la Sécurité sociale pour 2017 devrait être voté assez facilement, malgré l’opposition de la droite. L’année prochaine, le déficit du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV), qui verse les cotisations retraites des chômeurs et le minimum vieillesse, doit s’établir à -4,2 milliards d’euros contre -7,1 en 2016), son plus bas niveau depuis quinze ans.
Les grands axes d’économies fixés lors des précédents budgets vont être maintenus. Il s’agit notamment du développement de la médecine ambulatoire, qui vise à écourter les durées d’hospitalisation, ou celui des médicaments génériques. Les hôpitaux devraient réaliser 1,5 milliard d’euros d’économies.
Les députés ont validé une baisse de la Contribution sociale généralisée (CSG) pour les retraités modestes, qui doit permettre à 550 000 ménages retraités de bénéficier du taux réduit ou d’être exonérés, le coût est évalué à 280 millions d’euros. Quelque 21,5 millions d’euros seront par ailleurs consacrés aux établissements et services accueillant des seniors en perte d’autonomie ou handicapés, soit 590 millions d’euros supplémentaires.
Une réduction dégressive du taux des cotisations d’assurance maladie-maternité pour les travailleurs indépendants aux revenus inférieurs à 27 000 euros annuels a été votée cette semaine. Cette mesure coûtera 150 millions d’euros.
Les députés souhaitent une hausse des taxes sur le tabac à rouler avec une hausse des prix anticipée de 15%. Une taxe doit être créée sur le chiffre d’affaires des fournisseurs. Le rendement attendu est de 130 millions d’euros.
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