"Je serai candidat" à la primaire à droite, a annoncé Jean-François Copé, ancien président de l’UMP. "En aucun cas" je ne me présente "contre Nicolas Sarkozy" a assuré le député, affirmant que son ennemi était le Parti Socialiste.
Un candidat de plus pour la primaire de la droite et du centre. "C’est une décision énorme. Elle nécessite une réflexion. D’ici quelques semaines, je ferai connaître ma décision", avait annoncé début février Jean-François Copé, sur Europe 1. L’ancien président de l’UMP a mis fin au suspense en annonçant sa candidature à la primaire de la droite et du centre, dimanche soir au Journal Télévisé de France 2.
Jean-François Copé, qui n’a jamais caché ses ambitions "présidentielles", a expliqué sa candidature par son non mise en examen dans l’enquête sur l’affaire Bygmalion où il été placé sous le statut de témoin assisté. "C’est une épée de Damoclès qui a disparu. Jamais je n’aurais imaginé être candidat si j’étais mis en examen", a-t-il affirmé. "Je crois que je suis prêt et que je trouvais très hypocrite de retarder inutilement, alors même qu’est arrivée lundi dernier la décision des juges sur cette triste affaire Bygmalion", a-t-il glissé.
Cette déclaration intervient alors que le président du parti, Nicolas Sarkozy, défendait au même moment sur TF1 les grandes lignes du "projet collectif" qui devra être soumis aux votes des adhérents. Pour autant, il assure que sa candidature n’était pas "une revanche" contre Nicolas Sarkozy, avec qui les relations sont glaciales. Sa candidature ne serait "en aucun cas" destinée à mettre des bâtons dans les roues de l’ex-chef de l’Etat. "Une primaire, ce n’est pas un match entre un homme et un autre homme", a-t-il soutenu avant d’ajouter "mes adversaires, ce sont le Parti socialiste, le Front national".
Pour rappel, Jean-François Copé s’était retiré momentanément de la vie politique après avoir été impliqué dans plusieurs affaires politico-financières liées notamment au scandale Bygmalion. Les primaires de la droite se tiendront en novembre 2016 et désigneront le candidat à l’élection présidentielle des Républicains et de l’UDI. Près d’une dizaine de candidats ont déjà officialisé leur candidature. Parmi eux, les anciens Premiers ministres Alain Juppé et François Fillon.
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