Le coup de gueule de Jérémy Ferrari, Taubira et la "droitisation"

Le coup de gueule lancé par Jérémy Ferrari
L’humoriste Jérémy Ferrari, l’invité de l’émission "On n’est pas couché" de Laurent Ruquier, n’y est pas allé de main morte à l’encontre de Manuel Valls. Il a pris à parti le Premier ministre français sur la politique française en Afrique, en mentionnant la présence du président gabonais Ali Bongo à la marche républicaine du 11 janvier 2015 à Paris pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13 Novembre. Il a également interpellé l’hôte de Matignon sur les actions militaires menées actuellement par la France. "Vous avez dit qu’on était en guerre. Non, non, non, vous, votre gouvernement est en guerre, nous on n’est pas en guerre. Nous, on se fait tirer dessus quand on va voir des concerts", a dit Jérémy Ferrari. Face à cette charge passionnée de l’humoriste, Laurent Ruquier a fait remarquer tout hilare qu’il avait l’impression de "voir Daniel Balavoine face à François Mitterrand."

Quand Manuel Valls explique les choses
La réponse de Manuel Valls à l’humoriste est restée aussi diplomatique que possible. "Dans cette manifestation [du 11 janvier], il y avait des chefs d’Etat et de gouvernement, lui répond Manuel Valls. Vous retenez Ali Bongo, moi je retiens le président de l’Autorité palestinienne, le Premier ministre israélien, et surtout un autre président élu lui, Ibrahim Boubakar Keita, le président du Mali. Des soldats français se sont fait trouer pour aller soutenir un pays où il n’y a pas un seul intérêt économique. Pas un seul. Vous connaissez le Mali ? Pour libérer ce pays qui allait être sous l’emprise des terroristes."

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"On n’est pas couché" : Manuel Valls face à Jérémy Ferrari