Le Premier ministre Manuel Valls est revenu sur les violences qui ont eu lieu à Ajaccio, en Corse. Il a été particulièrement ferme.
La ville d’Ajaccio, le quartier des Jardins de l’Empereur en particulier, a été le théâtre de violences et de débordements racistes depuis Noël, rappelle Le Parisien. Le calme est revenu peu à peu, et tandis que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve est en déplacement en Corse pour échanger avec les pompiers et les forces de l’ordre ainsi qu’avec les habitants.
Manuel Valls s’est montré particulièrement ferme, affirmant que la Corse n’est pas une "zone de non-droit républicain". Il a martelé que "l’État y est présent et qu’il ne reculera jamais". Le Premier ministre a insisté que le fait que "l’ordre public d’abord être rétabli avant qu’un ministre, notamment Bernard Cazeneuve, puisse se rendre sur place".
Manuel Valls a rappelé que c’était la mission du préfet Mirmand, qui "a été parfaitement à la hauteur et qui incarne l’État sur l’île". Il a jugé le guet-apens et les "soi-disant représailles racistes" indignes, mais a refusé de faire un lien avec la victoire des élus nationalistes aux élections régionales et les actes racistes de ces derniers jours.
Manuel Valls a également assuré ne vouloir faire aucun procès d’intention et prendre acte de que ces faits "inadmissibles" ont été condamnés par le président du conseil exécutif et le président de l’Assemblée de Corse. Au niveau de la sécurité sur place, le Premier ministre a affirmé que seuls cinq attentats et deux tentatives ont été enregistrés. Le chiffre est en baisse constante depuis deux ans. Il a aussi annoncé une visite au premier semestre de 2016.