Alors que les premières estimations annoncent la victoire du Front National, les réactions fusent de toutes parts, des candidats comme des chefs de partis.
Si le premier ministre n’a prévu de s’exprimer que demain, les politiques n’ont pas tardé à réagir.
Front National
Marine le Pen a remercié ses électeurs et salué un "résultat magnifique". "Le peuple s’est exprimé, et avec lui la France relève la tête. Ce vote confirme ce que les précédents scrutins avaient annoncé. Le mouvement national est désormais sans conteste le premier parti de France, alors qu’il est à peine représenté au Parlement", a-t-elle déclaré toute joyeuse.
Le vice-président du Front national, Florian Phillipot se réjouit de cette victoire qui, selon lui "semble supérieure aux meilleurs sondages de ces derniers jours". Ce candidat tête de liste en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne a même avancé qu"Il apparaît qu’on est largement le premier parti de France, plusieurs points devant l’alliance Les Républicains - centristes"
Les Républicains
"Le verdict des Français est clair, c’est un message qu’il nous faut tous entendre", a soutenu Nicolas Sarkozy. La France a trop reculé depuis 4 ans, a-t-il regretté. Il a alors demandé aux candidats Républicains de "respecter les Français en proposant une alternance claire". D’ores et déjà, l’ancien chef d’Etat prévoit que les Républicains n’envisagent ni retrait ni fusion pour le 2e tour qui se tiendra dimanche prochain. Une idée qu’il va lancer ce lundi lors du bureau politique.
Pour Christian Estrosi (LR), "Marion Maréchal-Le Pen est une des plus grandes menaces de notre histoire politique, cette candidate n’a cessé de stigmatiser et diviser nos électeurs".
"Je m’engage de toutes mes forces d’être un président qui n’aura jamais la main qui tremble", a déclaré Christian Estrosi, candidat en Paca.
Le Parti Socialiste
Le porte-parole du gouvernement, Stephane le Foll, s’est également exprimé et semble ne pas perdre espoir. "J’ai regardé l’ensemble des résultats consolidés ce qui fait le rapport de forces entre la gauche, la droite et l’extrême droite. Si je regarde ce rapport de force, le total de la gauche, qu’on disait en difficulté, doit dépasser les 36% et en fait le premier parti de France", a-t-il lancé. Ses propos ont été rapportés par le Figaro. Il a également lancé un appel au rassemblement de la gauche pour le 2e tour des régionales.