Protagoniste de l’affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux revient sur ce scandale autour de la campagne de Nicolas Sarkozy. Il n’hésite d’ailleurs pas à attaquer ce dernier en l’accusant de mensonges et de ne pas assumer.
Jérôme Lavrilleux attaque Nicolas Sarkozy
Jérôme Lavrilleux ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de parler de Nicolas Sarkozy. Le député européen n’hésite pas à accuser l’ancien chef d’Etat de se " défausser " et de "ne pas assumer ses responsabilités" dans l’affaire . L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé en profite même pour critiquer au passage la stratégie de défense de l’actuel patron des Républicains. "Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire Bygmalion, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy", assène-t-il. Bygmalion
Sarkozy est un menteur
Préalablement mis en examen dans l’affaire de fausses factures qui entoure la campagne présidentielle de Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux a la rancœur tenace. Pour lui, l’actuel leader des Républicains ne sait que jeter aux autres, ce qui est censé être sa faute à lui. "Dans Bygmalion, il dit "c’est pas moi, c’est Copé". Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles", estime le député européen qui n’a pas manqué de traiter Nicolas Sarkozy de menteur.
Jean-François Copé, le fidèle
Au cours de cette interview à paraître dans l’Obs, ce jeudi 15 octobre, Jérôme Lavrilleux en vient même à réhabiliter Jean-François Copé dans l’affaire Bygmalion. Selon le député européen, c’est une personne qui "ne lâche pas les gens". Il a notamment affirmé être toujours en relation avec le maire LR de Meaux. Jérôme Lavrilleux avoue également avoir peur et ne veut pas finir comme Robert Boulin. "J’ai dit à mes proches que si un jour j’avais un accident de voiture, il faudrait faire une expertise. C’était de l’humour noir, quoique", lâche-t-il.