Une victoire du Front national aux régionales de décembre pourrait avoir des conséquences aussi bien sur les Républicains que sur le Parti socialiste, qui se présente divisé au premier tour.
Malgré les prévisions pessimistes qui planent sur le Parti socialiste, les militants veulent encore croire qu’ils peuvent encore sauver la face, observe Le Figaro. Les socialistes se présentent divisés au premier tour des élections régionales de décembre, tandis que les écologistes et les communistes font également cavaliers seuls de leur coté.
Le Parti socialiste espère que la menace du Front national, si celle-ci se présente au deuxième tour de ces élections régionales, permettra le rassemblement, clé de sa victoire dans certaines régions. Le Front national fait donc les frais d’une diabolisation de la part du Parti socialiste.
Hier encore, Benoît Hamon a remué la menace des victoires de Marine Le Pen, la présidente du Front national, dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et de Marion Maréchal-Le Pen en Provence-Alpes-Côte-D’azur. "On voit arriver la catastrophe Le Pen en la subissant", s’est-il indigné.
Benoît Hamon fait référence au passé en Europe et dans le monde : "Dans le passé et dans l’histoire, on ne trouve pas de situation où l’extrême droite arrive au pouvoir démocratiquement et le quitte démocratiquement", a-t-il rappelé.
Et pour lui, il est hors de question de se désister en faveur de la droite au second tour si le Front national devait être en position de l’emporter puisque, "le total de gauche est à chaque fois au dessus de la droite".