Le Premier ministre Manuel Valls a réagi sur les permissions de sortie accordées à certains détenus, la fiscalité du diesel et le dossier Air France.
Le Premier ministre Manuel Valls s’est exprimé au micro de RTL ce matin. Il était remonté contre ce qu’il a appelé "l’hystérisation du débat public" dans sa réaction sur le dossier Air France, la fiscalité du diesel et les permissions de sortie accordées à certains détenus.
Manuel Valls a assuré que l’Etat, qui "joue pleinement son rôle en soutenant la nécessité de véritables réformes soutient la direction d’Air France". Pour lui toutes les parties prenantes devraient revenir autour de la table de négociations car "il reste encore plusieurs semaines avant d’être obligé, en janvier 2016, d’appliquer le plan B qui prévoit de nombreux départs".
Dans le cas où les pilotes d’Air France n’auraient pas compris que c’est bien d’eux que parle Manuel Valls, il les a exhortés à participer aux discussions, sinon, "il ne peut pas y avoir de bonnes réformes".
Christiane Taubira s’était exprimée sur l’affaire du policier blessé par un braqueur radicalisé qui n’était pas revenu en prison après une permission hier. Manuel Valls veut s’en remettre à la loi. Il pense qu’il faut revoir la législation, révélant qu’il y a des textes qui seront portés par la ministre de la Justice dans les semaines et les mois qui viennent.
A propos de la fiscalité du diesel, Manuel Valls veut la rapprocher de celle de l’essence, mais a admis qu’il faudra du temps. En effet, un amendement au projet de loi de finances 2016 propose d’augmenter de deux centimes d’euro la taxation du diesel tout en abaissant d’un centime celle de l’essence.