François Hollande donne ce lundi sa sixième conférence de presse depuis son élection. Il s’exprimera sur les grands dossiers du moment : terrorisme, Syrie, réfugiés mais aussi baisse d’impôts et réforme du code du travail.
Ce lundi à 11 heures (13 heures à La Réunion), le chef de l’Etat, François Hollande, tiendra sa sixième conférence de presse semestrielle dans les salons de l’Elysée. À 20 mois de la fin de son mandat, le président de la République répondra aux questions d’actualité internationale, européenne et nationale. Précisions sur ces récentes promesses de baisses d’impôts, annonce concernant la lutte contre Daech et la prise en charge des réfugiés... les sujets brûlants de l’actualité seront au cœur de l’intervention présidentielle.
L’un des thèmes clé serait celui d’éventuelles frappes de la France en Syrie. "C’est même normalement la première question qui lui sera posée demain. La France va-t-elle intervenir militairement en Syrie contre [l’Etat islamique], le président prépare sa réponse depuis un conseil de défense qui a eu lieu à l’Élysée vendredi. On sera donc fixé demain (ndlr : aujourd’hui)", a indiqué un journaliste de France 2.
La question de l’accueil des réfugiés sera également sera "centrale" dans l’intervention présidentielle, a par ailleurs souligné l’entourage de François Hollande. Le président de la République devrait ainsi préciser ce que la France est prête à faire pour "mieux les accueillir", en particulier ceux fuyant la Syrie.
Sur le plan intérieur, le président garde son cap, celui de "la poursuite des réformes", en particulier celle du Code du travail. François Hollande parlera également d’un sujet incontournable, la fiscalité, alors qu’il a récemment annoncé des baisses d’impôts en 2016.
Avec cette sixième conférence de presse, François Hollande, qui reste impopulaire à un niveau historique, aura fort à faire pour redorer son image aux yeux des français. Dans les dernières études sa cote de popularité oscille entre 18 et 27%. Un sondage Ifop pour Le Figaro et RTL le donne même perdant dès le premier tour s’il se présentait à l’élection présidentielle de 2017.