Manuel Valls concède la requête de l’ONU mais met en condition les Hot Spot.
Manuel Valls a déclaré que la condition de la répartition des migrants entre les pays de l’Europe est l’implantation de "hot spot", qui sont des centres d’accueil de migrants aux frontières de l’Europe.
"Pour que cette répartition obligatoire soit acceptée et possible, il faut une condition préalable bien sûr : c’est la mise en place de ce qu’on appelle les ’hot spots’, parlons plus clairement, de centres d’accueil", a-t-il dit en marge d’un déplacement à Paris se rapportant à l’économie sociale et solidaire.
Cette réponse de Manuel Valls fait suite à la question d’un journaliste à propos de la proposition du haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, sur l’accueil de l’UE d’au moins 200.000 demandeurs d’asile.
Les Hot Spot sont une idée de la France. Ce sont des centres d’accueil, de recensement et de sélection des migrants. Leur but est faire le tri parmi les personnes qui demandent l’asile. Le souci est sécuritaire d’un côté, que des islamistes ne s’infiltrent en Europe en se fondant parmi les migrants, et économique de l’autre.
Les Hot Spot prévus être installés en Italie, Grèce et Hongrie "permettent de bien distinguer ceux qu’il faut protéger, qui ont droit à être protégés, et ceux qui ont vocation, les migrants économiques, à être reconduits à la frontière à revenir dans leur pays respectif", a expliqué Manuel Valls.