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Jean-Marie Le Pen a décidé d’attaquer le Front national en justice pour contester la suspension dont il est l’objet.
Jean-Marie Le Pen conteste en justice sa suspension du Front National, selon l’AFP. Après des semaines d’échanges tendus avec sa fille, Jean-Marie Le Pen avait été suspendu du parti par le bureau exécutif le lundi 4 mai dernier. "Je suis dur, encore plus dur que ça, ça ne fait que commencer, pour eux", avait entre autres menacé Jean-Marie Le Pen après sa suspension.
"Je conteste mon exclusion comme adhérent et donc l’interprétation extensive des statuts qui me prive de ma présidence d’honneur, ce qui tend à me museler en vue du congrès par voie postale", a affirmé Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front National.
Il y a quelques semaines, l’avocat et trésorier du FN Wallerand de Saint Just expliquait au HuffPost qu’un recours devant la justice relève du droit des associations et de la loi de 1901. Pour contester sa punition, Jean-Marie Le Pen devait donc saisir le tribunal de grande instance (TGI) dont dépend du siège de l’association, autrement dit celui de Nanterre. Il a confirmé avoir lancé son action devant cette institution.
Après examen de la plainte, le tribunal peut décider d’annuler la décision de la direction du FN pour des motifs de forme, par exemple si les statuts du parti ou si les droits de la défense n’ont pas été respectés.